Utilisateur:TomTho974/​Smart Cities : les nouvelles technologies

Une page de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Présentation d'une "smart city"[modifier | modifier le code]

L'expression « ville intelligente », traduction de l'anglais smart city, désigne une ville utilisant les technologies de l'information et de la communication (TIC) pour « améliorer » la qualité des services urbains ou encore réduire ses coûts.

Définition[modifier | modifier le code]

Les villes intelligentes peuvent être identifiées et classées selon six dimensions principales. Ces critères sont : une « économie intelligente », une « mobilité intelligente », un « environnement intelligent », des « habitants intelligents », un « mode de vie intelligent » et, enfin, une « administration intelligente ». Ces six critères se connectent avec les traditionnelles théories régionales et néoclassiques de la croissance et du développement urbain. Ils sont respectivement basés sur les théories de la compétitivité régionale, l’économie des transports et des technologies de l'information et de la communication, les ressources naturelles, les capitaux humains et sociaux, la qualité de vie et la participation des citoyens à la vie démocratique de la ville. La notion d'intelligence inclut ici les concepts d'efficience énergétique, d'habitat intelligent, de réseaux intelligents et de mobilité douce.

Histoire[modifier | modifier le code]

L'idée semble être sortie d'un défi lancé en 2005 par l'ancien président des États Unis à John Chambers, président de Cisco, le fabricant d'équipements pour réseaux digitaux : pourquoi ne pas utiliser ses fascinants outils technologiques pour rendre les villes plus durables. L'entreprise lança une recherche sur le sujet (avec un budget de 25 millions de dollars) dont elle décida de commercialiser les résultats en 2010. En 2008, IBM se joint à la ruée vers l'or (les villes intelligentes sont le plus gros marché TIC des années à venir) avec son initiative « Smarter Cities ».[1]

Nouvelles technologies[modifier | modifier le code]

Schéma de fonctionnement d'une ville connectée

Les nouvelles technologies ont une place prépondérante aujourd'hui, avec l'augmentation de la population urbaine mondiale, les agglomérations doivent chercher à optimiser leur fonctionnement tout en réduisant les coûts dans n'importe quel domaine (amélioration des communication, autonomie des machines, automatisation des services, ...). Les objets connectés s’immiscent désormais dans tous les aspects de notre quotidien pour le rendre plus mesurable, plus prévisible ou plus intelligents.

Transport[modifier | modifier le code]

Le transport va être renouvelé. En effet, les nouvelles technologies vont rentrer dans le marché et vont apporter de meilleures performances mécaniques, ce qui engendrera une diminution des gaz polluants. La ville intelligente devra donc adapter une mobilité intelligente, en intégrant différents modes de transport (rail, automobile, cycle et marche à pied) en un seul système qui est à la fois efficace, facilement accessible, abordable, sûr et écologique. Cette intégration permet une empreinte environnementale réduite, optimise l’utilisation de l’espace urbain et offre aux citadins une gamme variée de solutions de mobilité répondant à l’ensemble de leurs besoins.[2]

Par ailleurs, la ville de demain devra mettre en place les dernières technologies de transport en commun et de mobilité électrique. De ce fait, toutes les rues de la ville intelligente seront connectées et reliées entre elles par vidéo-surveillance et seront équipées de nouvelles technologies de l’information et de la communication (NTIC) composées de capteurs et compteurs intelligents, supports numériques, dispositifs d'information, etc, qui permettront de fluidifier le trafic pour prévenir et anticiper tout risque d'accident de la circulation mais aussi de comprendre les voies les plus fréquentées pour construire de nouvelles lignes de transport en commun.

Industrie[modifier | modifier le code]

Le flux des données et d’énergie sont les principaux enjeux.[3] Des milliards d'informations qui transiteront chaque minute nécessitent des serveurs, des outils de connexions et adaptés aux différents systèmes, une réorganisation dans la ville, … Cela revient aussi à un enjeu financier : les entreprises, les industries mais aussi les collectivités doivent répondre aux besoins des habitants mais aussi d'une ville en pleine expansion.Certaines entreprises ne se cachent pas et montrent leurs volontés d'avoir un impact sur l'écologie qui est un aspect primordial lorsque l'on parle d'innovation. C'est pour cela que des entreprises innovent constamment et répandent leurs idées : c'est le cas de cette entreprise fabricante de nouveau panneaux solaires : le powerwall[4] est un panneau solaire nouvelle génération incrusté ou collé au mur qui délivre deux fois plus d'énergie que l’ancien, il est plus performant et peut se réapprovisionner en permanence grâce à son intelligence artificielle.

Habitation préfabriquée et transportable

Egalement des sociétés de constructions s'intéressent à ce domaine, l'innovation, puisque c'est une chose en devenir. Une maison évolutive qu'est-ce que c'est ? Une entreprise québécoise[5] cherche à mettre au goût du jour. En effet, il s'agit d'une maison préfabriquée en usine à l'aide de matériaux peu polluants et qui peut être importer sur emplacement destiné. De plus cette nouvelle technologie permet d'économiser son énergie dans un premier temps mais surtout de préserver l'environnement en évitant des vas et vient incessant entre l'usine et le lieu de construction.

Villes pilotes/Exemples[modifier | modifier le code]

Dans certaines villes, ces nouvelles technologies sont testées et prennent forme sous différents angles.

Plusieurs entreprises françaises s’attaquent à la gestion des déchets en ville qui se révèlent être complexe.[6] Ces derniers développent des objets connectés dans les points de collecte mais trop cher et pour les communes. Une jeune start-up Sigrenea développe ses appareils pour les conteneurs et donne les rendements obtenues niveau financier et investissement, la développement à l’internationale en l’argumentant grâce à ses chiffres. Bien sur, d'autres grands groupes et entreprises viennent peu à peu sur le marché.

Avenir de la technologie, le Li-Fi est présente dans différents endroits dans la ville.[7] Une petite commune de France[8] teste cette technologie, l'utilisation des lampes LED est utilisé pour passer l’information dans les lieux publics ainsi que dans les rues. Cette technologie peut être avantageuse dans les endroits de connexion difficiles dont les métros ou encore les avions et permet aussi la facilité de repérage dans un commerce.

Adaptation des citoyens[modifier | modifier le code]

Conséquence emploi[modifier | modifier le code]

Dans certains secteurs d'activité, l'augmentation de la population urbaine ainsi que l'apparition de nouvelles technologies peuvent provoquer une augmentation du taux de chômage et de licenciements. Des postes auparavant occupés par des Hommes sont maintenant tenus et contrôlés par de la robotique. Or, cette robotisation permet d'offrir la voie vers une création de main d'oeuvre plus qualifiée.

Suite à la robotisation et à une hausse de l'autonomie, certains métiers sont voués à disparaître dû à une augmentation de la précision et une charge de travail illimité. De plus les machines robotisées, contrairement aux Hommes, peuvent travailler en permanence.

Relationnel[modifier | modifier le code]

Une ville connectée permet de rassembler plusieurs informations et personnes. L'aspect relationnel est un principe fondamental de notre société, sans cela, aucunes affinités ne se créeraient et la vie serait trop monotone et répétitive. De ce fait, la relation humaine est indispensable au développement intellectuel et sociétal.

La planification scientifique des quartiers limite le contact humain. En effet, l'Homme évolue dans un milieu et planifier avec des smart commerces qui sont à proximité. De ce fait, l'Homme se satisfait rapidement sans avoir à parcourir de longue distance, cependant le contact humain n'est pas ou très peu présent : l'aspect sociétal est donc négligé.

Critiques[modifier | modifier le code]

Malgré les bénéfices d'une ville intelligente, Richard Sennett y trouve des inconvénients. Dans les année 1930, Lewis Mumford a prédit la planification scientifique des villes, plus exactement du transport, par la création d’autoroutes qui étouffent la ville. Sennett argumente en disant que : «la smart city d'hier est devenu le cauchemar d'aujourd'hui. Les constructions sont sans âme forme, constituées uniquement de verre, d'acier et de béton.»

Les villes ne sont pas faites pour être planifiées. Tout est calculé alors qu'un citoyen devrait découvrir la ville passivement, être ouvert aux changements ; à la place, ils ne font que subir les choix des autres et leur mode de vie est imposé. C'est la cause d'un zonage excessif alors que dans de réelles villes, le développement se fait aléatoirement.

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Francis Pisani, « Mais d'où vient cette idée bizarre de « ville intelligente » ? », La Tribune,‎ (lire en ligne, consulté le )
  2. « Les Smart cities / Les caractéristiques d’une ville intelligente », sur www.smartgrids-cre.fr (consulté le )
  3. Prisma Media, « Objets connectés : flux de data sur la ville », sur Capital.fr (consulté le )
  4. « Tesla Powerwall », sur www.tesla.com (consulté le )
  5. « Maisons usinées Rémillard & VR Rémillard », sur Maisons usinées Rémillard & VR Rémillard (consulté le )
  6. Lélia De Matharel, « L'IoT change la donne dans le business de la gestion et du tri des déchets », Journal du Net,‎ (lire en ligne, consulté le )
  7. Futura, « Li-Fi : l’Internet haut débit par la lumière arrive sur le marché (MAJ) », Futura,‎ (lire en ligne, consulté le )
  8. Amandine Ascensio, « Le Li-Fi entre dans la ville intelligente », Slate.fr,‎ (lire en ligne, consulté le )

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]